Partout dans le monde, des lois obsolètes ainsi que des lois plus récentes sont continuellement utilisées pour cibler injustement les personnes pauvres et marginalisées en raison de ce qu’elles sont, plutôt que de ce qu’elles ont fait. Parallèlement, on assiste à une augmentation de l’utilisation du droit pénal pour supprimer l’activisme et réprimer la dissidence. Cela a souvent un effet dévastateur sur les personnes déjà vulnérables.

En effet, les États utilisent régulièrement le système judiciaire contre les gens pour des raisons qui ont peu à voir avec la sécurité des citoyens, mais plutôt pour protéger les frontières héritées du pouvoir, de la richesse et des privilèges. Cet abus de pouvoir a un coût profond en termes de droits de l’homme, se manifestant par la discrimination, le recours à la force meurtrière, la torture, l’emprisonnement excessif et des conditions de détention inhumaines.

Il est clair et urgent de décriminaliser les lois qui traitent la pauvreté, le statut ou l’activisme comme un crime.

Depuis 2022, la FIACAT fait partie d'une coalition d’organisations du monde entier qui plaident pour l’abrogation des lois visant les personnes en raison de leur pauvreté, de leur statut et/ou de leur activisme. Visitez le site de la campagne.

Rapport de la réunion annuelle de 2022 qui s'est tenue à Stellenboch (Afrique du Sud).