Geographic reports - Africa
À l’heure où des peuples luttent pour leur liberté, où des défenseurs des droits de l’homme sont menacés ou assassinés simplement parce qu’ils ont demandé l’application des normes internationales, où des personnes détenues vivent dans des conditions matérielles et sociales indignes, où des étrangers souffrent de grandes discriminations, où des chrétiens sont persécutés juste pour ce qu’ils sont, il est urgent de renforcer les fondements de l’interdit absolu de la torture et de rappeler à tous l’importance de respecter le caractère absolu de la dignité humaine.
Les mécanismes internationaux et régionaux de lutte contre la torture et la peine de mort fournissent les cadres juridiques essentiels, mais l’action d’une société civile avertie et le travail fait par les organisations non gouvernementales comme la FIACAT en sont le complément indispensable.
La FIACAT représente les membres de son réseau devant les organismes internationaux et régionaux auprès desquels elle a, soit un statut consultatif auprès des Nations unies (ONU) et de l’organisation internationale de la Francophonie, soit un statut participatif auprès du conseil de l'Europe, ou bien encore un statut d’observateur auprès de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).
La FIACAT travaille également en étroite collaboration avec les autres organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme ainsi qu’avec les Églises et les congrégations religieuses.
La FIACAT aide les membres de son réseau à se structurer et à devenir des acteurs de poids dans la société civile, capables d’influer sur l’évolution des mentalités et des structures de leur pays en favorisant les échanges, en proposant des formations régionales ou internationales ainsi que des initiatives communes. Ainsi, elle soutient les actions des ACAT et leur apporte un relais sur le plan international.
Témoignage :
"A la FIACAT, on travaille pour un réseau, les ACAT, des gens très impliqués et pour des victimes de violation des droits de l’homme.
La plupart des cas de DPA sont de la petite délinquance : vol de poulet, de vélo … Ils sont en prison car ils n’ont pas de quoi se payer un avocat, ils sont parfois illettrés et ne comprennent pas les enjeux.
Et même pour les criminels avérés, les droits de l’homme sont universels et pour tous.
Je suis fier d’avoir participé à l’abolition de la peine de mort au Bénin, à Madagascar et au Congo Brazzaville."
Guillaume Colin, Fiacat
Nous remercions nos bailleurs pour leur soutien à notre action :