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Les ACAT et la FIACAT : un mouvement chrétien

En mars 1974, à Paris, un pasteur vaudois italien, Tullio Vinay, témoignait des tortures subies par les prisonniers politiques au Vietnam. Face à ce témoignage bouleversant, Hélène Engel et Edith du Tertre, voyant dans la défense des droits humains une expression des valeurs chrétiennes, décidèrent d’agir pour venir en aide aux victimes de torture ou en danger de l’être.

C’est ainsi que sont nés le mouvement des ACAT et, par la suite, la FIACAT. Depuis les ACAT, majoritairement composées de chrétiens de toutes traditions engagés dans la défense des droits humains de par leur foi, ont choisi de travailler, indépendamment de toute Église, pour lutter contre la torture et pour l’abolition de la peine de mort. La défense des droits humains que les ACAT prônent ne distingue aucune ethnie, race, genre, nationalité ou religion et s’applique ainsi à tout individu.

Les Églises chrétiennes ne sont pas toutes, et pas toujours, engagées sur le terrain des droits humains comme elles devraient l’être. Elles sont trop souvent silencieuses devant les traitements inhumains et dégradants et la peine de mort. C’est pourquoi, parmi les objectifs de la FIACAT figure la sensibilisation des Églises chrétiennes à leurs responsabilités incontournables dans la lutte pour le respect universel des droits humains.

Toutefois, les ACAT comme la FIACAT ne sont affiliées à aucune Église.

 

« Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux.
Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. »

(Hébreux 13,3)