Peine de mort en République Démocratique du Congo

Sensibiliser pour l'abolition

 

C’était pour nous un plaisir d’accueillir les personnes présentes(société civile, membres de la CNDH, journalistes, autorités coutumières, leaders religieux) dans la salle du St Claver à Kinshasa/Gombe, où nous avons assisté à l’ouverture de l’atelier de deux jours sur la sensibilisation des leaders d’opinion et religieux à l’abolition de la peine de mort en RDC.

Nous remercions la Commission nationale des droits de l’homme d’avoir accepté de rehausser cette cérémonie de sa présence et de procéder à l’ouverture de cet atelier.

Nous exprimons notre gratitude à l’Agence française de développement et au Ministère des Affaires étrangères du Luxembourg pour leur assistance.

Nous remercions l’effort de la FIACAT, représentée par Maitre Michel KALEMBA. Sans son implication, nos espoirs auraient été vains.

La République démocratique du Congo(RDC) demeure à ce jour un État rétentionniste de la peine de mort, la dernière exécution ayant eu lieu en 2003. De nombreuses condamnations à mort continuent d’être prononcées. Et la dernière remonte au 25 mai 2021.

Au niveau international, la RDC s’est engagée plusieurs fois à instaurer un moratoire officiel sur la peine de mort et à voter en faveur du moratoire universel sur les exécutions capitales aux Nations Unies, sans aller jusqu’au bout de sa logique. La RDC s’est malheureusement abstenue lors du vote de la résolution 73/589 de 17 décembre 2018. Malgré ses engagements répétés à voter en faveur de la résolution moratoire75/183, la RDC n’était pas présente lors du vote de décembre2020 aux Nations Unies. La prochaine résolution sera votée en décembre 2022.

À cet atelier, nous avons convié les personnes présentes à une participation assidue et avons connu des débats de qualité lors des exposés. Leurs capacités de mener un plaidoyer abolitionniste en ressortent renforcées.

Pour l’ACAT-RDC

Le Président

 Bernard KATUMBA NTITE